Pourquoi 
                            ce guide pratique? 
                             
                            Pour vous guider dans une démarche qui s'avère, 
                            aujourd'hui, de plus en plus indispensable: le renforcement 
                            de notre FORCE DE CAPTATION ET D'INTÉGRATION 
                            des données de l'Univers 
                          Qu'est-ce que cela? 
                            La Force qui permet notre adaptation au monde. 
                             
                            En effet, les données, les informations, les 
                            éléments du monde et de l'univers doivent, 
                            d'abord, étre captés, puis intégrés, 
                            si nous voulons, enfin, pouvoir intervenir sur eux 
                            et nous adapter au monde. 
                          Or, ces données se complexifient 
                            chaque jour davantage: nos grands-parents voyageaient 
                            au rythme des locomotives à vapeur et nous 
                            au rythme du TGV; leurs voitures roulaient sur des 
                            nationales et non sur des autoroutes, la lune était 
                            un astre inviolé; L'espace et le temps étaient 
                            des données séparées et non pas 
                            une quadri-dimension spatio-temporelle, etc. 
                          Le monde évolue donc, de mille 
                            et une façons: les techniques, les professions, 
                            le chômage, la famille, les enfants, le divorce, 
                            I'Europe, la guerre, le dopage, les drogues... et 
                            il va nous falloir capter toutes ces données. 
                           
                          Notre force de captation et d'intégration 
                            de toutes ces données a-t-elle augmenté? 
                            Certainement pas ! Au contraire même. Les effets? 
                            La dépression réactionnelle. 
                          Nous ne pouvons plus « suivre », 
                            nous ne pouvons plus nous adapter et nous « 
                            démissionnons »... 
                            Les dernières statistiques font état 
                            d'un chiffre de 10 % de la population française... 
                            1/10e de nos concitoyens seraient 
                            « déprimés » et, donc, sous 
                            médicaments... 
                            Dans la dépression nerveuse, c'est la baisse 
                            de cette Force qui oblige l'individu à se « 
                            recroqueviller » sur lui-même, puisqu'il 
                            n'a justement plus la force suffisante de capter les 
                            données de la vie, de les intégrer afin 
                            de pouvoir agir. Il ne comprend plus, il n'est plus 
                            « dans la course », il n'agit plus et 
                            il est angoissé. 
                          Le médecin ne peut, dans l'état 
                            actuel de sa formation, que lui donner des médicaments 
                            pour calmer les angoisses, des tranquillisants, anxiolytiques 
                            et autres « anti-dépresseurs »... 
                            palliatifs, certes, mais qui ne lui rendent pas la 
                            « Force » de captation, d'intégration 
                            et d'action indispensable à son adaptation 
                            au monde et à la vie. 
                          Autre exemple, non médical celui-là. 
                          L'élève ou l'apprenti qui 
                            ne comprend pas les données de l'enseignement 
                            qu'on lui donne, n'a pas, lui non plus, la « 
                            Force » de captation et d'intégration 
                            suffisante des données... L'aide à apporter 
                            dans ce cas n'est certes pas de le féliciter... 
                            Mais ce n'est pas la peine non plus de le traiter 
                            de cancre ou de le blâmer : on ne fera qu'aggraver 
                            son échec. 
                          
                          Dans les deux cas - et dans une foule 
                            d'autres cas - nous devons intervenir EN AMONT, c'est-à-dire 
                            TONIFIER cette Force. 
                          Peut-on avoir une action préventive 
                            ? Peut-on développer cette Force de captation 
                            et d'intégration des données, cette 
                            Force d'action et d'adaptation au monde ? 
                            OUI ! 
                          Il nous faut, pour cela, pratiquer une 
                            « gymnastique » particulière afin 
                            de « muscler » notre fonction » 
                            de captation, d'intégration et d'action. 
                            Telle est l'ambition de la sophro-dynagogie. 
                          Qu'est ce que la 
                            sophrologie ? 
                            La sophrologie, du grec sos, « harmonie »; 
                            phren « conscience » et logia, « 
                            étude ». Elle est une méthode, 
                            un outil qui permet, à raison d'entraînements 
                            assidus, d'harmoniser la conscience. Elle l'étudie 
                            aussi. 
                          La sophrologie s'est largement développée 
                            en Europe depuis une vingtaine d'années sous 
                            des bannières multiples et très différentes. 
                            Elle est devenue tellement populaire que l'on commence 
                            à la voir fleurir à la devanture de 
                            tous les magasins de santé, de diététique, 
                            dans les revues de magnétisme et dans les menus 
                            de remise en forme. Paradoxalement, on la voit aussi 
                            accaparée par le corps médical et paramédical 
                            qui cherche à en interdire l'usage à 
                            toute personne qui ne ferait pas partie de la profession. 
                          Mais de quelle profession parlons-nous 
                            ? Médicale ? Non médicale ? 
                          De quoi parlons-nous? De maladie? De 
                            santé? 
                           
                            Et, la vraie question, de qui parlons-nous ? Qui utilisera 
                            ces techniques, ces méthodes d'harmonisation 
                            de la conscience? 
                          J'ai pratiqué, enseigné, 
                            diffusé, enrichi la sophrologie durant vingt-cinq 
                            ans et chacune de ces questions mériterait 
                            certainement un développement mais tel n'est 
                            pas le but de cet ouvrage. On pourra, pour cela, se 
                            référer aux ouvrages déjà 
                            parus. 
                          J'ai rencontré des chercheurs, 
                            des philosophes, des investigateurs, des thérapeutes, 
                            des «méditants» de toutes disciplines 
                            et une évidence s'est peu à peu imposée 
                            à moi : la Conscience évolue. 
                          Mais qu'est-ce 
                            que la Conscience ? 
                            Elle est, justement, la FORCE qui nous permet de capter 
                            et d'intégrer les données, les éléments 
                            de l'Univers dont nous faisons partie, et nous permet 
                            aussi d'agir... 
                            C'est donc elle que nous devons développer, 
                            renforcer, tonifier. 
                          Qu'est ce que la 
                            dynagogie ? 
                            DYNAGOGIE vient de dunamis, « énergie 
                            », et agagos, « conduite ». 
                            Elle est l'apprentissage de la conduite de «l'énergie 
                            faite homme», à partir de notre autoconscience. 
                          La conscience étant la force de 
                            captation et d'intégration des données, 
                            l'autoconscience est la force de captation et d'intégration 
                            des données de la conscience, pour leur transformation. 
                           
                            Quelles sont les données de la conscience ? 
                            Ce sont les manifestations énergétiques 
                            de ses fonctions : rationnelle, sensorielle, émotionnelle, 
                            intuitive et spirituelle. Ces manifestations s'expriment 
                            toujours de la même manière, par des 
                            IMAGES, des DISCOURS, des SENSATIONS. 
                          Comment pratiquer la sophro-dynagogie 
                            ? 
                            La pratique sophro-dynagogique va consister, dans 
                            un premier temps, en la captation et l'intégration 
                            des manifestations sensorielles, émotionnelles, 
                            intuitives, rationnelles et spirituelles de la conscience, 
                            c'est-à-dire en la prise de conscience, le 
                            « se rendre compte », des manifestations 
                            de la conscience, qui va contribuer à un renforcement 
                            de l'autoconscience. 
                          Cette pratique constitue une « 
                            gymnastique » de la conscience qui va permettre, 
                            comme toute gymnastique, sa « musculation ». 
                          Dans la dépression, par exemple, 
                            il y a une « hypotonie » de la conscience, 
                            une baisse de la tonicité de la Force de captation, 
                            d'intégration et d'action. La pratique sophro-dynagogique 
                            va permettre la « tonification » de cette 
                            conscience. Elle se réalise en quatre temps 
                            : 
                          1. L'INTROSPECTION (« observation 
                            de la conscience par elle-même », Larousse) 
                            par relaxation dynagogique et obtention du niveau 
                            paradoxal d'éveil. Ce niveau se trouve entre 
                            la veille et le sommeil (cf. le schéma page 
                            17). 
                          2. L'ÉTAT DES LIEUX ou la découverte 
                            de l'espace intérieur. 
                          3. L'INVENTAIRE des manifestations de 
                            la conscience. 
                           
                            4. L'HARMONISATION de ces manifestations sensorielles, 
                            émotionnelles, intuitives, rationnelles et 
                            spirituelles par activation des manifestations insuffisantes 
                            et désactivation des manifestations exagérées. 
                          L'ACTIVATION se fait par amplification 
                            des manifestations sensorielles - ainsi que des autres 
                            manifestations - par des exercices dynamiques qui 
                            vont augmenter la perception des manifestations énergétiques 
                            sensorielles que l'on pourra encore amplifier par 
                            des images, par un discours, par une inspiration plus 
                            importante que l'expiration et par la focalisation 
                            de l'attention sur les zones hautes de l'intensification 
                            (cf plus loin pour les détails pratiques) 
                          On observe alors un temps de prise de 
                            conscience (se rendre compte) des manifestations amplifiées. 
                          La DÉSACTIVATION se fait par le 
                            relâchement en position assise, avec des images 
                            neutralisantes, apaisantes, grâce à des 
                            mots calmants murmurés dans une expiration 
                            prolongée, en focalisant l'attention vers le 
                            bas, les pieds au sol, comme une « prise de 
                            terre »... 
                          Prise de conscience alors de ce qui reste 
                            des manifestations amplifiées puis désactivées, 
                            des traces. On se rend compte de cette « empreinte 
                            ». 
                          Enfin, il s'agit de mettre à profit 
                            cette nouvelle disponibilité, cette « 
                            vivance » pour DÉPASSER, aller au-delà, 
                            c'est-à-dire transformer qualitativement l'énergie 
                            mobilisée, I'énergie vitale, corporelle, 
                            en Force existentielle, en conviction personnelle 
                            (grâce à un discours adéquat). 
                            Cette conviction en énergie émotionnelle, 
                            puis celle-ci en sentiment (appréciation globale), 
                            ce sentiment en valeurs, pour aboutir 
                          à des finalités auxquelles 
                            l'intuition aura ouvert la porte, etc. 
                          Pourquoi la sophro-dynagogie ? 
                            L'être humain est bien un transformateur d'énergie. 
                            C'est par cette transformation, grâce à 
                            la participation de nos « capteurs », 
                            sensoriels, émotionnels, etc., que nous pouvons 
                            dynamiser notre autoconscience, à partir de 
                            laquelle nous pouvons « conduire » l'énergie 
                            faite homme. 
                            La dynagogie est donc bien une émergence de 
                            la sophrologie. 
                            Elle est née en 1987, parce qu'il nous était 
                            nécessaire de pouvoir disposer d'un outil évolutif, 
                            de méthodes et techniques évolutives, 
                            de concepts évolutifs, pour pouvoir poursuivre 
                            notre démarche de développement de la 
                            conscience humaine, elle-même évolutive. 
                          Avec mes amis, les professeurs Rojo Sierra 
                            (Psychiâtre, membre de l'Académie Royale 
                            de Médecine d'Espagne) et Guirao (Anatomiste, 
                            ex-Doyen de la Faculté de Médecine de 
                            Grenade), nous avons poursuivi nos recherches sur 
                            la conscience en tant que FORCE DE CAPTATION ET D'INTÉGRATION 
                            DES DONNÉES, la DYNAGOGIE étant l'apprentissage 
                            de la conduite canalisée, régulée 
                            de cette Force. 
                          La dynagogie s'inscrit résolument 
                            dans le secteur des sciences humaines. Émergence 
                            de la sophrologie, comme nous venons de le dire, elle 
                            est aussi fille de l'anthropologie évolutive, 
                            de la psychologie descriptive et de la physique des 
                            particules. 
                          En effet depuis 1979 (colloque de Cordoue), 
                            la Conscience est définie comme une Force active. 
                            Cette Force peut être étudiée 
                            grâce à ses trois paramètres essentiels 
                            : sa CLARTÉ 
                          (ou lumière), qui est le paramètre 
                            de la captation des données, son CHAMP, balayé 
                            par l'attention, et sa TONICITÉ, qui est le 
                            paramètre de l'intégration des données. 
                          La clarté dépend surtout 
                            du niveau de conscience dans lequel on se trouve (nous 
                            voyons plus « clair » quand nous sommes 
                            éveillés que lorsque nous sommes endormis...), 
                            mais aussi de la capacité de concentration 
                            (ou de "focalisation" du champ de conscience) 
                            : plus le champ est focalisé, réduit, 
                            et plus les données comprises dans le champ 
                            semblent claires... mais plus les données hors 
                            champ sont floues... 
                            La clarté capte, perçoit donc les données, 
                            au travers des cinq sens pour les données externes, 
                            par la proprioception pour les données de notre 
                            propre corps, par l'intéroception pour les 
                            données internes. 
                            Le champ est ce qui est le «champ de vision» 
                            de l'attention 
                            La tonicité de la conscience est responsable 
                            de l'intégration. En effet, nous pouvons voir 
                            ou entendre des choses, mais ne pas les intégrer, 
                            ne pas les assimiler et être incapables de les 
                            décrire ensuite ou de les raconter. Cette tonicité 
                            est labile, c'est-à-dire qu'elle peut baisser 
                            (comme dans la dépression), mais elle peut 
                            aussi être renforcée par une gymnastique 
                            de la conscience qui va permettre sa "musculation", 
                            de la même manière que l'on peut augmenter 
                            le tonus musculaire par de la gymnastique physique. 
                          C'est de cette gymnastique que 
                            j'ai voulu vous entretenir dans ce guide pratique. 
                            J'éviterai donc de trop vous parler de théorie, 
                            de neurologie, de physiologie ou encore de philosophie. 
                            J'illustrerai les exercices de quelques anecdotes 
                            ou commentaires mais l'essentiel sera de pratiquer 
                            les exercices afin que vous puissiez vous faire une 
                            opinion personnelle des effets produits. 
                            Appropriez-vous ces exercices, ils sont à vous. 
                           
                          
                             
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